Mon partenaire m'a avoué sa dépendance au porno. Je suis dévastée. Je ne sais pas comment gérer ça, je ne sais pas comment l'aider. J'ai été prise dans son addiction pendant quelques mois, sans rien faire ou presque : je ne cuisinais pas, je ne nettoyais pas après ma fille, je la négligeais, ma pauvre ! J'ai même regardé de la pornographie une fois, parce que j'avais besoin de voir ce qu'il pouvait imaginer.

J'ai découvert l'addiction à la pornographie de mon partenaire environ trois ans après le début de notre relation. Ce fut un choc terrible. Je me suis sentie complètement trahie ; cela a gravement affecté mon estime de moi et la façon dont je le percevais. Il a entamé une thérapie pour traiter son addiction, et s'il est vrai que cela a amélioré le problème, les dommages causés à notre relation devaient également être traités beaucoup plus en profondeur. Au fil des ans, même si nous avons surmonté une grande partie de ce que nous avons vécu, cela reste un fardeau émotionnel parfois difficile à supporter. C'est un sujet dont je ne peux pas parler ouvertement, ce qui le rend encore plus difficile.

J'ai 20 ans et je suis convaincue depuis des années que le porno a ruiné ma vie. Je n'en ai jamais consommé, mais mes premières relations sexuelles avec des hommes ont été absolument horribles et m'ont laissé des traumatismes que je porte encore, et je suis presque sûre que c'est à cause du porno. J'essaie de m'en remettre depuis un moment, et ça ne me dérangeait pas émotionnellement, mais pour une raison inconnue, aujourd'hui, j'ai commencé à lire des articles sur le sujet et, soudain, je n'arrête plus de pleurer. Je sais que je ne me sentirai pas mieux tant que je n'en ferai pas quelque chose de productif.

Bien que je sois désormais célibataire, la pornographie a toujours été présente dans mes relations, et tôt ou tard, je l'ai découverte. Elle détruit tout ce qu'elle touche et plonge celui qui la consomme dans un enfer intérieur que personne ne devrait jamais découvrir. Je me demande s'il existe un homme qui n'en consomme pas. Elle a été si présente dans ma vie à travers mes partenaires que j'ai tant observé et étudié que je pense être devenu un expert.

L'addiction de mon mari ne détruisait pas seulement sa vie, elle détruisait aussi la mienne. Notre mariage devenait un mariage vide, brisé de tous côtés, sans issue. Nous nous sommes mariés avec tant d'espoir, tant de rêves, tant d'envie de faire des choses ensemble et de nous aimer profondément, mais la pornographie empêchait notre relation de grandir, de faire grandir notre amour. J'ai commencé à me sentir très vide, très seule, comme si je ne valais rien, comme si je n'étais pas à la hauteur en tant que femme. Je ne pouvais parler de ce genre de choses à personne. Mes complexes ont commencé à grandir. Je voulais grossir mes seins, mes fesses, je voulais changer beaucoup de choses dans mon physique, car je me sentais en manque de forme. Puis j'ai compris que le problème venait vraiment de moi. Il devenait un homme froid et inaccessible ; et cela me faisait terriblement mal, car je l'aimais, je voulais être avec lui et faire ma vie avec lui. Je ne voulais rien ni personne s'immiscer entre nous. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il pensait, ce qu'il ressentait, ses émotions ; je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passait.

S'il vous plaît, j'ai besoin de votre aide ! J'en ai besoin aussi, tout comme mon partenaire jusqu'à récemment… C'est lui, le toxicomane, et je lui ai proposé mon aide tant qu'il en avait besoin. Ça m'affecte bien plus que je ne le pensais… Je suis très triste, découragée, j'ai une faible estime de moi, j'ai des complexes et des insécurités, j'ai perdu foi en l'amour, et je ne pense qu'à toute la pornographie qu'il a pu voir…

Mon partenaire m'a avoué sa dépendance au porno. Je suis dévastée. Je ne sais pas comment gérer ça, je ne sais pas comment l'aider. J'ai été prise dans son addiction pendant quelques mois, sans rien faire ou presque : je ne cuisinais pas, je ne nettoyais pas après ma fille, je la négligeais, ma pauvre ! J'ai même regardé de la pornographie une fois, parce que j'avais besoin de voir ce qu'il pouvait imaginer.